Thursday, November 15, 2007

Beat the Main illegal bike race

la Presse newspaper today reports that the bike couriers of Montreal organize an illegal street race on bicycle on boulevard Saint-Laurent, all the way north from bottom to top across the island. Traffic regulations seem to be optional at best.

Starting in old Montreal on de la Commune, they ride all the way north, ending on Gouin Blvd on the north shore of Montreal island. It's only 11.5 km in distance (Montreal is actually quite a long, but very skinny island, Laval (ile de jesus) is the fat one). There are, however, a hundred or so red lights. This doesn't seem to worry this band of beer-crazed rebels.

The best time for this race is 16 minutes 10 seconds. In case the math escapes you, that is an average speed of 42 km an hour.

In the city.

With traffic.

And red lights.

That is very, very fast.

Oh, and very, very stupid.

I did a flat land bike path (no traffic or stops) time trial last summer, my average speed was 31 km/h, although there was a headwind. These lunatics (is there really any other term as accurate?) run every red light at top speed, but do have occasional intervals of braking and accelerating again. So that's both a very good speed, and a very, very stupid thing to do.

I get the impression that these lifeforms are here for a good time, not for a long time.

Here's the story:

La Course des morts

Gabriel Béland

La Presse

Oubliez les Mardis cyclistes de Lachine, les cuissards et les barres énergétiques. La Course des morts, qui en était à sa septième présentation cette année, n'a rien d'officiel. Elle fait partie des quelques courses qu'organisent, chaque année, des messagers à vélo.

La Course des morts vise à rendre hommage aux messagers tués sur les routes.

«C'est une des plus importantes courses en ville. Des gens de New York, Boston et Toronto viennent à Montréal simplement pour y participer», explique Yohann Rose, messager de 30 ans, qui boit une grosse bière avant de prendre le départ au parc Jeanne-Mance.

«Il n'y a pas d'argent impliqué, précise Yohann. C'est symbolique.» Il n'y a pas non plus de parcours officiel. Quelques minutes avant le départ, les participants ont reçu un «manifeste», avec 13 questions. «Trouvez une date inscrite sur le tombeau de famille des Molson», demandait l'une d'elles. Les participants peuvent donc emprunter le chemin qu'ils préfèrent pour résoudre les énigmes. Le premier a terminé sa course en 1h30. Le dernier est arrivé à minuit, avec un temps de 3h30.

Ces courses de vélo sont courantes à Montréal; il y en a six ou sept annuellement.

Rencontré à la Course des morts, Olivier L'Heureux est l'organisateur de Beat The Main. Ce contre-la-montre de 11,5 km vise à parcourir le boulevard Saint-Laurent de la rue de la Commune jusqu'au boulevard Gouin. À cet événement, qui existe depuis quatre ans, un coureur a établi un record de vitesse: 16 minutes 10 secondes, soit une moyenne de 42 km/h... en pleine circulation, dans le sens de la montée!

«Les feux rouges sont une suggestion», admet volontiers Olivier, qui assure que ce record cycliste bien montréalais n'est pas entaché par le dopage.

«Dans ces courses, disons que l'EPO est remplacé par la bière...» Il explique aussi qu'il n'a jamais vu un participant se blesser «sérieusement». Il en a toutefois souvent vu recevoir des contraventions.

Yohann Rose explique que ces rendez-vous permettent de rassembler la communauté montréalaise des messagers.

«Nous sommes environ 200 à Montréal, des milliers dans le monde. Il y a une véritable contre-culture», dit-il.

Selon lui, ces courses sont d'autant plus nécessaires pour regrouper les coursiers que le syndicat qu'ils entendaient créer pour tous les messagers de la ville n'a jamais vu le jour.

«Les organisation de cyclistes ne représentent pas les messagers, croit Yohann Rose. D'ailleurs, en augmentant le nombre de cyclistes en ville, on rend notre travail toujours plus dangereux, en multipliant les risques d'accidents.»

Le dernier messager mort à Montréal s'appelait Nikolas Barkelay. Le 22 septembre 2002, il s'est fait heurter alors qu'il traversait une rue malgré le feu rouge. Il avait 22 ans.

6 Comments:

At 10:21 PM, Anonymous Anonymous said...

Calling people lifeforms... And what might your name be dear sir or madam ?
Jasmin Aubut, Montreal.

 
At 9:23 AM, Blogger Cycle Fun Montreal said...

Hi Jasmin,

You can call me someone who stops at red lights and doesn't terrorize other users of the streets and SIDEWALKS!

Or Julie-Bob, whichever you prefer.

Have fun, but please everybody respect the rules of the road and ride safe and respect others.

J-B

 
At 10:27 AM, Anonymous Anonymous said...

Looks like bike messengers are lucky to be alive, if they ride like in this video!
http://www.youtube.com/watch?v=nR2ygFn-yR8&mode=related&search=
Love your blob Julie-Bob, keep up the good work.

Barbara, Atlanta

 
At 7:01 PM, Anonymous Anonymous said...

As a one-time messenger, I think Julie-Bob should use the name I am proud to be called: Mutant Lifeform.
In fact, it's one of my favorite tattoos!

CD

 
At 6:20 PM, Blogger Cycle Fun Montreal said...

We gave this a lot of thought, and we think this time is impossible for this route.

 
At 8:28 AM, Anonymous Anonymous said...

Toujours là en 2010. Beat the Main! Vous pouvez faire un post sur la course et le court métrage?

http://vimeo.com/16110233

 

Post a Comment

<< Home